Stan Wawrinka : Ca se passe très bien ! Je suis arrivé samedi soir en faisant mon premier entraînement. J'arrive de Rome et je me sens bien physiquement et tennistiquement je gagne des bons matchs mais je n'arrive pas à encore enchaîner autant que j'aimerais mais ça se passe bien. Je suis vraiment content de revenir à Bordeaux, j'avais joué les matchs par équipe il y a plusieurs années mais jamais individuellement car ce n'était jamais là les bonnes dates et cette année c'est parfait, je suis très content de pourvoir de m'inscrire et de rentrer dans le tableau, c'est un plaisir de pouvoir retrouver ce club.
Le tournoi a une très bonne réputation. Je dirai qu'il n'y a pas eu besoin de me convaincre. En général je regarde le calendrier et le planning et j'avais décidé de venir avant que j'en parle à Jean-Baptiste Perlant directement que j'avais envie de venir jouer. Nous avons eu une discussion, on se connaît très bien, depuis très longtemps et à partir du moment pour moi ça faisait sens par rapport à mon tennis de venir ici, forcément j'allais jouer à Bordeaux cette semaine. C'est un endroit que j'adore et que j'apprécie énormément. Je garde de très bons souvenirs, c'est une ville magnifique.
Ce sont des très bons terrains mais pour moi ce n'est pas une préparation pour Roland Garros. C'est un tournoi que j'ai envie de jouer le mieux possible et d'avancer le plus loin possible. J'ai enchaîné peu de victoire à la suite dans les mêmes tournois ces derniers mois. Dans l'ensemble je gagne bien contre des très bons joueurs donc j'espère pour voir jouer mon meilleur tennis cette semaine.
Je m’attends à un gros combat. On s’est joué tellement de fois durant notre carrière. On a des trajectoires similaires avec lui aussi un retour de blessure. On a été éloigné des terrains assez longtemps pour savoir à quel point on apprécie d’être de retour au plus haut niveau. Il vient de gagner un titre à Aix, il est en confiance. On se connaît par cœur, on est des potes, ça va être un très gros match.
Cela a été positif pour nous de se retrouver. On se connaît bien tennistiquement parlant. On s'entraide bien c'est le but. Je suis content de mon niveau actuel et j'espère qu'on va pouvoir finir ce dernier chapitre de ma carrière ensemble avec des gros résultats
C'était une année difficile comme je m'y attendais. Ca prend du temps de revenir surtout à 38 ans et après plus d'un an hors des cours après une énorme blessure. Je n'étais même pas sûr de me remettre physiquement. Je suis très positif et très content. Depuis l'US Open je me sens physiquement beaucoup mieux. J'ai battu des très bons joueurs qui étaient dans le top 10, j'ai gagné régulièrement des matchs dans chaque tournoi, je me sens compétitif quand j'arrive dans les tournois. Je sais que je suis capable de pratiquement battre tous les joueurs. La dernière chose qui manque c'est de pouvoir enchaîner ces matchs dans les mêmes tournois, de pouvoir avancer et de retrouver des quarts, des demis, des finales et essayer d'emmagasiner de la confiance.
Un athlète apprend tous les jours de son corps, c'est son outil de travail il doit en prendre soin, il doit faire attention. Ca fait 20 ans que je suis sur le circuit, je n'aurais jamais imaginé pouvoir encore jouer à ce niveau-là à 38 ans. J'ai encore énormément de plaisir à jouer au tennis, c'est encore cette passion. J'aime ce que je fais, j'aime encore faire les entraînements, j'aime tout ce qui se passe autour du tennis, j'ai envie de profiter encore du tennis avant que sa s'arrête. Le fait de voir que je suis compétitif, de battre les meilleurs joueurs, c'est toujours une motivation supplémentaire. Également le fait que le public continue de venir nous voir lors des entraînements, des matchs, c'est une des raisons de vouloir continuer d'avoir autant de monde. Les émotions que le public procure quand on rentre sur le terrain, quand on joue. C'est toujours des émotions qu'on retrouve nulle pas ailleurs. C'est un pur bohneur, il fait beau et j'essaye de donner un maximum de temps pour eux, pour les jeunes surtout qui sont contents d'avoir un grand tournoi comme ça à Bordeaux.
Elle est venue jeune, quand j'ai commencé à prendre ma première raquette dans un club pas loin de chez moi. J'ai joué avec mon frère, j'ai joué avec les jeunes du club. Ca à tout de suite était une passion de pouvoir me retrouver les après-midis à taper dans une balle. Puis petit à petit, s'en est devenu mon métier avant tout ça reste une passion.
[Par Dorian Malvesin depuis la Villa Primrose de Bordeaux © Crédit photo : Loic Cousin/ARL]