« C'est l'histoire d'une société qui tombe et qui au fur et à mesure de sa chute se répète sans cesse pour se rassurer : jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien, jusqu'ici tout va bien... Le problème ce n'est pas la chute, c'est l'atterrissage ». C'est par ce célèbre monologue que démarre le film « La Haine ». La mythique réalisation de Mathieu Kassovitz célèbre cette année ses 25 ans. À cette occasion, le film ressort dans les salles obscures le 5 août en version restaurée.

Des projections en Gironde et Lot-et-Garonne

« On est tous des enfants de la Haine ! Si tu aimes le cinéma français, et tout ça, tu as toujours une relation avec ce film, ça fait partie de la vie des gens » déclarait Mathieu Kassovitz dans un entretien à l'AFP. 25 ans après, la réalisation, présentée pour la première fois à Cannes en 1995, fascine encore. Pour rappel, ce film, entièrement en noir et blanc, retrace les heures de trois potes alors qu'une émeute éclate dans leur cité entre des jeunes et des forces de l'ordre à la suite d'un interrogatoire ayant mal tourné pour un adolescent, entre la vie et la mort après avoir été passé à tabac par un policier. Un synopsis qui résonne cruellement avec l'actualité. Vinz, joué par un tout jeune Vincent Cassel, Hubert et Saïd sont ces trois amis et ces heures vont marquer un tournant dans leur vie.

L’œuvre qui fête sont quart de siècle sera à voir durant ce mois d'août dans plusieurs salles de la région et notamment le mardi 11 août à 20h00 aux CGR d'Agen, de Villlenave d'Ornon et de Bordeaux.

Avant ça, le rendez-vous est donné au cinéma Jean Dujardin de Lesparre à 20h30 le vendredi 7 août et le 13 août au Lou Hapchot d'Hourtin à 21h00.

Deux séances sont également prévues chez notre partenaire du Rex de Tonneins le jeudi 13 août et le dimanche 16 août à chaque fois à 21h00.