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Les pompiers girondins, toujours en colère, un an après leur mouvement de grève
Moins d'un an après un mouvement de grève national qui duré plusieurs mois, plusieurs syndicats de pompiers ont écrit à la préfète de la gironde, Fabienne Buccio, pour l'alerter sur les dysfonctionnements qui continuent de polluer leur activité. Les pompiers veulent que e^tre recentré sur leurs missions essentielles. Ils se disent sans cesse sollicités par le SAMU pour des secours non-urgents, notamment du transport de personnes vers les hôpitaux, pour pallier le manque d'ambulance. Des missions qui se font au détriment des vrais urgences, comme nous le dit Guillaume Gillet, le representant CFDT des sapeurs pompiers en gironde.
Du transport de personnes alors que le plus souvent ces patients ne présentent pas de problèmes graves et devraient être amenés chez un médecin. Un phénomène qui accentue encore plus la pression dans les services d'urgences des hôpitaux se désole Guillaume Gillet.
Autre problème pour les pompiers, celui des aggressions lors de leurs interventions. Le phénomène est en hausse depuis quelques années, et encore plus depuis le déconfinement. Il y a quelques jours à Floirac, des pompiers ont été blessés après avoir été visés par des tirs de mortiers d'artifices, lancés par des jeunes qui leurs avaient tendus une embuscade. Le sujet est national et un plan de prévention a été adressé aux préfets par le ministre de l'Intérieur cet été, en prévoyant notamment un accompagnement des pompiers par les forces de l'ordre lors de certaines interventions. Les pompiers girondins souhaitent que ce plan soit rapidement décliné au niveau local.
Les pompiers espèrent rencontrer la préfète pour exprimer leurs revendications. En attendant, même si le mal-être gagne la profession, la question d'une nouvelle grève n'est pas encore posée.
