
02 mars 2021
Nouvelle semaine, nouveau défi pour les Girondins de Bordeaux. Après une 6e défaite en 7 matches face à Metz samedi (1-2) qui a mis un terme à 41 ans sans victoire des Lorrains en Gironde, les bordelais vont recevoir le PSG, ce mercredi. Une rencontre qui peut constituer, espérons-le, un élément fédérateur, et ressouder un groupe où la communication est presque rompue pour l'instant. "Je pense chacun de nous a envie de jouer ce match. Il faut se mettre dans la tête que nous allons gagner ce match contre Paris. Je ne suis pas un joueur qui va affronter une équipe pour faire match nul. Si tu te dis cela, tu es plus proche de la défaite que de la victoire", rappelle Jean-Michaël Seri. Reste à espérer que tous ses partenaires soient eux aussi conscients de l'urgence de la situation et de la nécessité de se surpasser pour exister face à un adversaire de ce calibre.
Et si Paris leur était (re)conté ?
Les hommes de Jean-Louis Gasset avaient réussi un joli coup au match Aller au Parc des Princes le 28 novembre en arrachant le match nul en seconde période grâce à un magnifique but de Yacine Adli, alors qu'on leur prédisait l'enfer. Mais à ce moment là, les Girondins étaient repartis sur une bonne période, après un succès à Rennes. Au Parc, ce fut sans doute leur meilleure production à l'extérieur jusqu'à leur démonstration à Nice mi-janvier (3-0). Depuis, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts de la Seine et de la Garonne. Le contexte de ce match retour est tout autre. Bordeaux, en proie à d'énormes problèmes financiers qui, dit-on, inciteraient King Street à chercher à vendre le club dès que possible, est également dans une crise sportive sans précédent. De son côté, Paris n'est plus premier comme à l'époque, mais à la poursuite du leader lillois, avec une marge de manoeuvre qui se réduit et peu de place pour faire du sentiment désormais, ce qu'a clairement montré son expédition à Dijon sans fioritures (4-0). Alors, le joli conte peut-il se répéter et surprendre tout le monde, même les supporters les plus optimistes ? "Ce qui était bon lors du match au Parc, c'est qu'on a bien défendu. On doit être bien compact, savoir que ce genre de joueurs, même s'il n'y a pas Neymar ou Mbappé est capable de nous destabiliser sur un dribble. Nous devrons être près les uns des autres pour répondre à la défaillance individuelle d'un copain. La solidarité sera le maître-mot", analyse Jean-Louis Gasset.
Ce sera sans Toma Basic, économisé bien que théoriquement rétabli, mais qui fera son retour contre Dijon, par précaution, ni Paul Baysse, déjà absent à Nîmes et dont les douleurs au dos se sont réveillées. Jean-Louis Gasset va récupérer tout de même Yacine Adli, meilleur passeur bordelais (4 passes décisives) et Loris Benito, les deux joueurs étaient suspendus contre Metz.
Paris décimé en attaque, mais toujours redoutable
De son côté, le PSG viendra en terre girondine avec Mauro Icardi et Leandro Paredes, les deux argentins font leur retour dans le groupe du PSG. En revanche, Angel Di Maria, Marco Verratti, Neymar (économisés) et Kylian Mbappé (suspendu) ne seront pas du voyage. "On me dit : il manque untel et untel, mais il reste 15 internationaux" déclare l'entraîneur des Girondins. Certes, au lendemain d eleur démonstration au Camp Nou à Barcelone (4-1), les Parisiens sont complètement passés au travers au Parc contre Monaco (0-2), seule équipe à les avoir battus les 2 fois cette année. Mais leur réaction à Dijon fut immédiate, et il restent sur 2 défaites sur leurs 16 derniers matches, toutes compétitions confondues. Aux Girondins, par les temps qui courent, on signerait immédiatement pour ne serait-ce que la moitié d'un pareil bilan...
Les réactions
Ecoutez les réactions de Jean-Louis GASSET, l'entraîneur du Football Club des Girondins de Bordeaux et Jean-Michael SERI, le milieu de terrain du FC Girondins de Bordeaux, au micro de Dorian Malvesin. Ainsi que Mauricio POCHETTINO, l'entraîneur du Paris Saint-Germain. Rendez-vous dans Top Chrono ce mercredi 3 mars dès 20h10 pour le mag d'avant-match avec des invités. Coup d'envoi : 21 heures, commentaires de Christophe Monzie et Michel Le Blayo.
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