Handball (N1F) : Pessac valide sa montée en deuxième division en étant invaincu 


23 avril 2023

Victorieuses à Angoulême, les filles du SPUC valident avec brio leur montée en deuxième division. Le club de Mios-Biganos restera dauphin de Pessac pour cette saison 2022-2023. 

Après avoir loupé la montée de peu l'an dernier (défaite en barrage d’accession contre Toulouse), le Stade Pessacais UC est resté solide tout au long de cette saison 2022-2023. Marc Hoareau et ses filles sont allés de l'avant en assurant un parcours parfait en championnat au point de n'avoir perdu aucun match ! Le dernier, ce samedi contre Angoulême, est synonyme de délivrance et de montée en deuxième division pour les pessacaises qui, en s'imposant 39 à 20 à l'extérieur, ont l'assurance de ne plus être rattrapées par leurs rivales de l'US Mios-Biganos


Les meilleures des meilleures 

Tout au long de cet exercice les deux clubs girondins ont fait la course la tête dans cette poule 1 de Nationale 1. Mais les joueuses du Bassin d'Arcachon ont, contrairement à leurs voisines, deux défaites au compteur, dont une, survenue à la mi-janvier contre le SPUC (34-23). 

Invaincues en N1F, Marion Maubon et les siennes ont également la meilleure des attaques des quatre poules confondues de cette troisième division avec 755 ballons envoyés au fond des filets. Le SPUC est aussi la meilleure défense de la N1 avec 452 buts encaissés. En résumé, le Stade Pessacais a réalisé une saison cinq étoiles et se paye donc le luxe d'être le meilleur premier des quatre poules et d'assurer sa montée en D2 sans passer par la case barrage, fatale l'an passé. En prime, les girondines vont aussi disputer la finale du championnat de France N1  (à la fin du mois de mai à Créteil) contre le club champion de France ultramarin féminin


« Un immense bravo à tous les bénévoles, dirigeants, supporters, engagés dans ce beau projet depuis plusieurs années » a tenu à féliciter Benoît Grange, adjoint au maire délégué aux sports. 


Le plus beau des cadeaux d'anniversaire

Victorieux du championnat de France de première division en 1972, le SPUC retrouve de sa superbe et, en grimpant d'un étage, se cale au même rang que le CA Bèglais et à une division d'écart avec le Mérignac Handball, pour l'heure maintenu en Ligue Butagaz Energie. De quoi redonner quelques couleurs au handball girondin en suspens suite à la situation délicate du Bordeaux Bruges Lormont Handball et encore convalescent depuis les disparitions chez les femmes de l'Union Bègles Bordeaux-Mios Biganos en 2015 et des Girondins de Bordeaux chez les hommes.

Le club de Pessac, qui célèbre cette année ses 60 ans, ne pouvait guère désirer mieux comme cadeau qu'une montée que les Violettes vont pouvoir fêter dignement avec leur public samedi prochain avec la réception à Bellegrave de Moncoutant à 20h00. La saison régulière se terminera le 13 mai dans la salle de... Mios-Biganos pour un derby qui, malgré le manque d'enjeu, s'annonce de toute beauté. 

À noter que si le SPUC peut voir plus haut, c'est aussi grâce à la montée en N2 de l'équipe réserve, condition obligatoire pour que l’équipe fanion puisse jouer l’année prochaine en D2. On appréciera aussi la belle position actuelle (troisième) des garçons qui évoluent en N3 et peuvent aspirer à encore mieux d'ici la fin de la saison.

Si la joie est immense du côté de la métropole bordelaise, la déception sera forcément plus grande pour Mios-Biganos qui joue ce dimanche à 16h00 à Moncoutant avant donc d’accueillir les futures promues. L'USMB tentera de se consoler avec le nouveau titre de champion de France de première division obtenu ce samedi par le Metz Handball, coaché par Emmanuel Mayonnade, l'enfant du pays.  

La réserve de Mérignac, 10ème de cette poule 1, continuera elle d'évoluer en N1 ayant juste le nombre de points suffisants pour rester au dessus de la zone de relégation. Le MHB, qui a perdu 29 à 25 à Montluçon ce samedi, recevra Bruguieres le weekend prochain et se rendra à Bergerac le 13 mai. 

[Jérôme Martin-Castéra – photo : Luka Fayon]