Star Academy : « D'où qu'on vienne, avec du travail et de la volonté on peut réussir » - assuré de disputer la finale de l'émission, le lot-et-garonnais mesure le chemin parcouru et ne compte pas en rester là 

Originaire du petit village de Boudy-De-Beauregard dans le Lot-et-Garonne, Louis a crée la sensation en se qualifiant d'office pour la finale de la Star Academy. Grâce à une progression constante, le jeune homme de 20 ans s'offre ce samedi soir un prime « super décontracté » selon ses propres mots malgré de l'inquiétude pour son amie girondine Enola. 

Jamais Boudy-De-Beauregard, petite commune de 400 habitants nichée entre Cancon et Monflanquin, n'aura eu une telle visibilité. Là-bas, Louis Albiget y vit paisiblement avec sa famille qui compte énormément pour lui. À 20 ans, le natif de Villeneuve-sur-Lot est l'une des personnalités forte de cette nouvelle saison de la Star Academy. Il en est même le premier finaliste grâce à une première place acquise lors des évaluations de cette semaine. Une surprise de taille pour l'intéressé : « je n'y croyais pas même si j'avais tout donné ». Et effectivement, le jeune de homme 20 ans s'est surpassé, bien que malade, devant ses professeurs lui permettant ainsi de vivre ce samedi un prime avec une pression bien moins importante que ses camarades, tous nommés.

« J'ai beaucoup souffert du regard des autres. On m'a souvent critiqué en me disant que j'étais trop ou pas assez » racontait-il dans son portrait officiel en début de saison il y a un mois. Aujourd'hui, Louis est à sa place, là où il a toujours désiré être. Dès le plus jeune âge dans la campagne nord lot-et-garonnaise, le villenevois prenait ses premiers cours de chant. Il rencontre Clara qui deviendra par la suite sa meilleure amie et avec qui ils forment un duo. Les deux compères se produisent alors sur quelques scènes locales devant un comité d'individus réduit loin, forcément, des audiences du samedi soir de la chaîne numéro 1. 

« C'est incroyable de me voir grandir » confie celui qui avait entamé des études en psychologie à Bordeaux avant d'intégrer cette nouvelle promotion de la Star Academy. Un défi hors norme que Louis décide de relever. « Quand c'est un domaine qui me plaît je me donne à fond » admet l'académicien qui aura passé ces derniers samedis à chanter aux côtés d'artistes comme Julien Clerc, Zazie, Kendji ou même avec Hyphen Hyphen avec qui il n'hésite pas à se lâcher et se jeter dans le public ou, dans un tout autre registre, avec Pomme sur une prestation d'une douceur sans nom. 

Un écran géant en Lot-et-Garonne 

Si ce samedi, à l'occasion de la demi-finale, Louis peut aborder la soirée sereinement, car assuré d'être présent la semaine prochaine, il devra cela dit rester concentré et aura l'occasion d'être en duo notamment avec Patrick Bruel ou Clara Luciani. Cette même Clara Luciani que le jeune homme avait vu en concert il y a quelques mois, juste avant le casting de la Star Ac. « C'est une jolie boucle » en sourit le prometteur élève, « super décontracté » mais aussi « stressé » pour ses copains et surtout pour Enola, la candidate girondine avec qui une amitié est née. «  Ça a matché directement avec Enola, un peu comme une âme-sœur et et je n'ai pas honte de dire que je l'aime, complimente Louis. Elle est attentionnée, douce et mon aventure n'aurait pas été pareil sans elle ». C'est d'ailleurs pour cela que le premier finaliste de cette saison 10 martèle l'importance de taper 3 pour sauver la jeune femme originaire Landiras  nommée et donc sur la sellette au même titre qu'Anisha, Chris, Léa et Tiana. 

Forcément, la folle aventure de Louis provoque une énorme effervescence à Boudy-De-Beauregard. Le club de basket de la petite commune a d'ailleurs décidé de retransmettre la demi-finale sur grand écran dans sa salle de La Grange juste après le match des seniors fémines (coup d'envoi 19h00). Une information que le lot-et-garonnais apprend avec émotion. « J'en ai les larmes aux yeux... on peut venir de Boudy-de-Beauregard et finir à la télé sur TF1 ! D’où qu'on vienne, avec du travail et de la volonté on peut réussir » ponctue-t-il avec sagesse. 

[Jérôme Martin-Castéra – photo : capture d'écran TF1]