
24 septembre 2021
Le festival au profit de l’œuvre des orphelins des sapeurs-pompiers de France a officiellement été inauguré ce matin après une annulation en 2020 et un report en 2021. Plus de 20 000 personnes sont attendues sur l'ensemble des 4 jours.
Ils l'ont fait ! Les organisateurs de ODP Talence, qui clamaient « 2021 : nous allons jouer », ont tenu leur promesse en mettant en place une sixième édition. Le tout dans un contexte bien particulier lié à la situation sanitaire. Annulé au printemps 2020, l'événement implanté dans le parc Peixotto a dû, en 2021, être décalé de juin à septembre. « Un choix de prudence » confiait à ce moment-là Sébastien Lussagnet le directeur festival girondin qui se déroule au profit de l'Oeuvre des Pupilles des Sapeurs-Pompiers de France . L'association vient en aide aux orphelins des sapeurs-pompiers décédés durant l'exercice de leur fonction.
L’un des plus grands événements en faveur de @OdpPompiers est relancé aujourd’hui ! Le @FestivalODP à #Talence est de retour durant ce week-end. Moment qui permet aussi de rendre visite et féliciter celles et ceux qui font le réseau, comme ici le bureau de @udsp_gironde ! pic.twitter.com/8D5GZyReaK
— Grégory Allione (@AllioneFNSPF) September 24, 2021
Des décès, on en déplore 11 rien que durant l'année 2020. L'ODP prend en charge plus de 1480 orphelins et 920 familles comme l'explique le festival dans une vidéo publiée sur Youtube. Rien qu'en 2019, 30 000€ avaient été récoltés par le festival talençais (amputé d'une soirée pour cause de mauvais temps) au profit de l'ODP.
4 jours de fête
Ce report au premier weekend d'automne a engendré bon nombre de réunions de préparation en lien avec la municipalité et forcément quelques doutes. « On n'a rien lâché et puis on est chanceux » déclare après inauguration Sébastien Lussagnet. La situation actuelle, l'incertitude quant à la confiance de certains partenaires, l'annulation de certains artistes, des doutes sur la météo... finalement, cette édition numéro 6 débute parfaitement.
Côté programmation, chacun y trouvera son bonheur. « La programmation est dans l'esprit de là où on voulait amener le festival. Elle est adaptée à nos festivaliers les plus fidèles et elle va permettre de toucher un large public » développe le directeur du festival, lui-même pompier.
Catherine Ringer, Gaëtan Roussel, IAM, Boulevard des Airs, Hoshi, Véronique Sanson ou encore Suzanne et Camélia Jordana seront ainsi présent.e.s jusqu’à dimanche dans le parc Peixotto de Talence. Plus de 20 000 personnes sont attendues là-bas sur l'ensemble des 4 soirs. La billetterie sur place est accessible tous les soirs.
« C'est un festival sur lequel il y a une ambiance particulière et ça, c'est à vivre vraiment » confirme de son côté Emmanuel Sallaberry, maire de Talence.
Quand en 2022 ?
Si la tenue d'une édition 7 à Talence ne fait pas de doute à en croire les organisateurs, dont Olympia Prod, qui renouvelle sa confiance et son soutien fort au festival, reste à savoir quand celle-ci se tiendra. « Il y a des élections à prendre en compte, rappelle Sébastien Lussagnet, faisant allusion aux élections législatives de juin prochain Notre site concerne le pole central du lieu d'élection de la ville de Talence, donc peut être qu'on ne pourra pas bénéficier des structures comme on voulait en juin. Quoi qu'il arrive on va trouver une date ».
Le premier édile de la commune confirme aussi qu'il n'y a pas d'inquiétude à avoir sur une prochaine édition dans sa ville. La municipalité débutera d'ailleurs d'importants travaux sur 5 ans dans l'idée de relier les parcs Peixotto et Margaut. Un projet ambitieux baptisé "Grand Peixotto-Margaut" d'un coût de presque 10 millions d'euros et dont le début du chantier devrait commencer dans les mois à venir avec le ravalement des deux châteaux. L'idée serait de réaménager le parc en « jardin à la française » avec, comme le détaille la ville : « l’aménagement d’espaces d’agrément, un jardin d’eau, des espaces ludiques ou encore un potager. Il intègre également un cheminement vert et doux entre les deux actuels parcs ». Pour Emmanuel Sallaberry il n'y a pas de doute, cela apportera « un nouvel écrin et un nouvel élan au festival ».
[Jérôme Martin-Castéra – photo : J.M.C.]